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Retards de paiement : 47% des entreprises misent sur la technologie
Rédigé par
Mathilde ChevallierActualité
Mis à jour le
24/6/2024
Intrum, le leader du recouvrement externe de créances, vient de publier son baromètre annuel European Payment Report (EPR 2024)*. Il analyse l'impact des retards de paiement sur le développement et la croissance des entreprises. Focus dans cet article sur les sociétés françaises.
Un bilan général plutôt optimiste
L'économie française a connu un contexte particulier en cumulant ralentissement de la croissance, tensions géopolitiques et inflation en 2023. En dépit de prévisions qui semblaient plutôt pessimistes, la croissance est restée stable et l’inflation est retombée.
Les sociétés françaises sont assez optimistes : 36% d’entre elles considèrent que la croissance de leur chiffre d’affaires est conforme à leurs attentes et 27% affirment qu’il dépasse largement leurs attentes. Au total, c’est 63% d’opinions positives, soit 9 points de plus que l’année dernière !
48% des entreprises affirment ne plus être impactées par les retards de paiement. Si on ajoute à ce chiffre les entreprises qui se disent seulement légèrement impactées, on atteint 72% !
Autre donnée positive : 20% des entreprises disent ne pas avoir de créances en retard.
Voilà pour les bonnes nouvelles !
Des préoccupations subsistent
L’étude révèle néanmoins des chiffres en demi-teinte. Effectivement, 56% des entreprises sont plus que jamais préoccupées par la capacité de leurs clients à les payer dans les délais.
Le montant moyen des créances impayées au sein des sociétés françaises reste aussi élevé, environ 2.230 €. Et la proportion des entreprises encore impactées par les retards de paiement reste de 34%.
Pas étonnant alors que les entreprise passent encore beaucoup de temps à relancer leurs clients débiteurs. Elles sont 40% à y consacrer entre 10 et 20 heures par semaine. 3% sont même à plus de 20 heures !
Les entreprises française semblent avoir pris conscience autant de la nécessité d’une bonne gestion du risque client que de leurs propres failles. Elles sont 53% à affirmer que les conditions de paiement qu’elles offrent actuellement à leurs clients sont trop généreuses et leur nuisent. 49% estiment aussi avoir du mal à évaluer clairement la capacité de leurs clients à payer à temps et en intégralité.
Le tournant du digital
L’optimisation de la santé financière des entreprises françaises leur permet d’être à l’affût de nouvelles opportunités de croissance et de réévaluer leurs priorités. Elles sont 72% à faire de la trésorerie et de la transformation digitale (70%) une priorité en 2024. Autrement dit, elles ont la “volonté d'investir dans les nouvelles technologies, pour améliorer la gestion de leur trésorerie et anticiper leurs besoins de liquidité à court et moyen termes” indique Intrum.
D’ailleurs, 47% des entreprises sont convaincues que les innovations technologiques amélioreront considérablement la gestion des retards de paiement. Elles ont raison ! Notre logiciel de recouvrement LeanPay, qui en est un exemple, permet de réduire de 20% en moyenne le délai de paiement moyen. Les impayés deviennent quasi inexistants (<1%).
Pour 45% des sociétés interrogées, la technologie permettra d’identifier en amont des anomalies de paiement, mais également de créer des interfaces de paiement personnalisées avec les clients.
Encore une fois, LeanPay répond à leurs besoins : notre logiciel récupère les factures émises et les paiements. Il analyse les dates d’échéance et est ainsi en capacité de déterminer en temps réel si retard de paiement il y a. Les relances sont automatiques et disposent d’un lien vers un portail de paiement sécurisé sur lequel le client débiteur peut télécharger et régler ses factures.
Intrum conclut son étude : “Le secteur du recouvrement est en plein boom de l’innovation et ceux qui seront capables de travailler en étroite collaboration avec les fintechs de demain, pourront proposer des services innovants pour transformer radicalement l’approche et la gestion du poste client.” Soyez de ceux-là !
*Étude réalisée entre le 5 décembre 2023 et le 12 mars 2024 auprès de 400 entreprises (PME et grands groupes) françaises et 9255 entreprises dans le reste de l’Europe.
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